Biographie Paul Peret Meyssan

Paul Peret-Meyssan

Sur les sentiers de la connaissance et du plaisir

Paul Peret-Meyssan est issu d’une famille nombreuse bordelaise. Juriste, il occupa durant trois décennies un poste dans l’habitat social. Dés l’âge de vingt-huit ans, son attirance pour la politique l’amena à exercer des fonctions d’élu.

Épicurien, résolument optimiste, curieux et avide de culture, il s’abreuve de savoirs et d’échanges, estimant que le plus court chemin de soi à soi passe par autrui. Aimant trop la vie et les sentiments pour ne pas vouloir les partager, un beau jour, son goût prononcé pour l’Histoire et la littérature l’a conduit tout naturellement sur les chemins de l’écriture.

Membre des Arts et Lettres de France, cet écrivain, au travers de ses ouvrages, souhaite nous confier ses réflexions. Animé par la passion d’explorer le monde et de découvrir l’essence humaine, il choisit de nous promener sur les sentiers de la connaissance et du plaisir littéraire.

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Biographie Paul Peret Meyssan

‘La littérature est la preuve
que la vie ne suffit pas.’

Fernando Pessoa

Mon écriture

Pour peindre le monde

« Le fil conducteur de ma création littéraire a pour but de tenter d’éclairer nos consciences face à la nuit de nos certitudes.

Mon expression vient sans prévenir, telle l’urgence d’une respiration vitale. Par mon humble témoignage, parcourant l’Histoire, ma plume cherche à montrer un chemin susceptible de mieux servir le présent et l’avenir.

Pour moi, les blessures de vie et les fractures de l’âme sont toujours de réels moteurs d’écriture. Il s’agit de retrouver des ressentis, d’évoquer des passions, de relever des défis. Mais également, de pointer du doigt le sens des choses, de démêler le juste des injustices, souhaitant emprunter ainsi un sentier d’espérance. »

S'en aller s'inspirer du passé pour rêver notre présent. Telle est la gageure de l'écrivain de l'Histoire.
S'en aller s'inspirer du passé pour rêver notre présent. Telle est la gageure de l'écrivain de l'Histoire.
S'en aller s'inspirer du passé pour rêver notre présent. Telle est la gageure de l'écrivain de l'Histoire.
S'en aller s'inspirer du passé pour rêver notre présent. Telle est la gageure de l'écrivain de l'Histoire.

Mon écriture

Pour peindre le monde

« Le fil conducteur de ma création littéraire a pour but de tenter d’éclairer nos consciences face à la nuit de nos certitudes.

Mon expression vient sans prévenir, telle l’urgence d’une respiration vitale. Par mon humble témoignage, parcourant l’Histoire, ma plume cherche à montrer un chemin susceptible de mieux servir le présent et l’avenir.

Pour moi, les blessures de vie et les fractures de l’âme sont toujours de réels moteurs d’écriture. Il s’agit de retrouver des ressentis, d’évoquer des passions, de relever des défis. Mais également, de pointer du doigt le sens des choses, de démêler le juste des injustices, souhaitant emprunter ainsi un sentier d’espérance. »

Et sous le vent, l'esprit trace le chemin de la destinée...
Et sous le vent, l'esprit trace le chemin de la destinée...

Une plume romanesque

Pour se souvenir du passé, témoigner du présent, et tracer l’avenir

« Je suis vivant parce que mon corps et le néant qui l’attend, se sont rencontrés par accident, un jour de grand soleil, et que de cette rencontre est née une étoile.

Ô qu’il est bon de pouvoir s’arrêter çà et là dans l’Histoire, d’avoir par sa plume, le moyen de changer dans l’imaginaire, le cours du destin.

C’est alors que le lecteur entend une voix, celle de l’auteur, tapie dans l’ombre des personnages, dans les images suscitées par le texte, dans le rythme des phrases, dans les parfums qui s’échappent des pages tournées.

Une voix parle au lecteur qui l’écoute. »

‘De l’écriture jaillit la lumière à foison,
Se brisent les barreaux de notre prison.’

Paul Peret-Meyssan

Mes romans

Invitation au plaisir littéraire

‘L’écriture n’arrive pas qu’aux autres et les millions de livres qui tapinent ad vitam aeternam dans les trop vieilles bibliothèques n’y sont pas toujours pour quelque chose.’

Paul Peret-Meyssan

Mes coups de coeur

Gens de lettres, chanteurs & musique

Léon Tolstoï

Léon Tolstoï

Léon Tolstoï naît au sein d’une ancienne famille appartenant à la noblesse russe. Il perd ses parents très tôt et est élevé par une tante. Son parcours universitaire n’est pas formidable mais il s’intéresse vivement à la littérature. Il découvre les œuvres de Jean-Jacques Rousseau, qui le confortent dans cette passion. Sa première nouvelle, Enfance est publiée en 1852 et remporte un franc succès. Dans cette lignée autobiographique, il écrit Adolescence et Jeunesse. Engagé dans l’armée quelques années plus tôt et après avoir vécu les conflits du Caucase, il décide de la quitter en 1856 pour voyager en Europe. Lorsqu’il rejoint sa ville natale, il décide de fonder une école où il dispense son enseignement. Il se marie en 1862 et aura treize enfants de cette union. Il publie en 1869 l’un des romans majeurs de son œuvre, Guerre et paix, qu’il consacre aux conflits napoléoniens. Le succès international est immense et sera encore renforcé par Anna Karénine (1877). Au lendemain de cette publication, Tolstoï décide de se convertir. Il publie de nouvelles œuvres témoignant de ses considérations religieuses tardives (Résurrection, 1899). En 1901, il est excommunié. Il écrit jusqu’en 1904 (le Père Serge, Hadji Mourat) puis meurt hors de son domicile en 1910.

Léon Tolstoï

Léon Tolstoï naît au sein d’une ancienne famille appartenant à la noblesse russe. Il perd ses parents très tôt et est élevé par une tante. Son parcours universitaire n’est pas formidable mais il s’intéresse vivement à la littérature. Il découvre les œuvres de Jean-Jacques Rousseau, qui le confortent dans cette passion. Sa première nouvelle, Enfance est publiée en 1852 et remporte un franc succès. Dans cette lignée autobiographique, il écrit Adolescence et Jeunesse. Engagé dans l’armée quelques années plus tôt et après avoir vécu les conflits du Caucase, il décide de la quitter en 1856 pour voyager en Europe. Lorsqu’il rejoint sa ville natale, il décide de fonder une école où il dispense son enseignement. Il se marie en 1862 et aura treize enfants de cette union. Il publie en 1869 l’un des romans majeurs de son œuvre, Guerre et paix, qu’il consacre aux conflits napoléoniens. Le succès international est immense et sera encore renforcé par Anna Karénine (1877). Au lendemain de cette publication, Tolstoï décide de se convertir. Il publie de nouvelles œuvres témoignant de ses considérations religieuses tardives (Résurrection, 1899). En 1901, il est excommunié. Il écrit jusqu’en 1904 (le Père Serge, Hadji Mourat) puis meurt hors de son domicile en 1910.

Léon Tolstoï
Honoré de Balzac

Honoré de Balzac

Romancier, dramaturge, journaliste, imprimeur et critique littéraire français, Honoré Balzac naît à Tours le 20 mai 1799. Il appartient à un milieu bourgeois, dont le nom ne dispose pas encore de particule. Il est très proche de sa sœur Laure.
Après avoir été élevé par une nourrice, Balzac est mis en pension dès 1804. Son père comme sa mère ne se soucient guère de lui, ce qui provoque une tristesse mélancolique du jeune garçon.

De 1807 à 1813, Balzac étudie au collège de Vendôme. L’année suivante, la famille s’installe à Paris. Cela lui permet d’étudier le droit dès 1816. Il devient clerc de notaire mais refusera d’être notaire après avoir été reçu bachelier en droit en 1819.

De 1822 à 1832, Balzac et Laure de Berny sont amants.

En 1828, Balzac fait faillite, après s’être lancé en tant qu’éditeur et imprimeur. Mais c’est un mauvais gestionnaire, et ses goûts de luxe exaspèrent ses créanciers, qui le poursuivent.

En 1929 paraît Les Chouans, premier ouvrage signé de son nom. La même année, la Physiologie du mariage le fait entrer dans les salons littéraires en vogue, où il rencontre Alexandre Dumas, Victor Hugo. Dès cette année là, Balzac commence à travailler sur un cycle romanesque qui prendra en 1841 le titre célèbre de la Comédie Humaine.

En 1832 lui parvient la première lettre de Mme Hanska.
En 1835, Balzac reprend La Chronique de Paris, qui s’écroule quelques mois plus tard.

En 1843, il séjourne à Saint-Pétersbourg pour être prêt de Mme Hanska, qu’il veut épouser, après le décès de son mari. Deux ans plus tard, Balzac est toujours obsédé par ce projet, et il écrit beaucoup moins.

En 1848, Balzac échoue une fois de plus à entrer à l’Académie française. Il part pour l’Ukraine et y retrouve Mme Hanska. Ils s’y marient en 1850.
Balzac revient à Paris la même année.

Le 18 août 1850, Honoré de Balzac décède à Paris, épuisé par son acharnement au travail et sa consommation excessive de café.

La Comédie humaine

L’ensemble romanesque de la Comédie humaine fait de Balzac l’inventeur du roman moderne. Il s’agit de 137 œuvres comprenant des romans réalistes, fantastiques, philosophiques, ainsi que des contes, des nouvelles, des essais et des études analytiques.
Classées par milieux sociaux, géographiques ou psychologiques, ces œuvres ont magnifié la thématique du personnage et de son retour.

L’ambition de Balzac était de décrire de façon presque exhaustive la société de son époque, avec l’idée de « faire concurrence à l’état civil ». La Comédie humaine développe plusieurs thématiques : le retour des personnages (le fameux personnage balzacien), l’argent, les milieux sociaux, l’hérédité.

Henri Troyat

Henri Troyat

Écrivain français, Lev Tarassov est né le 1er novembre 1911 à Moscou et prendra le nom d’Henri Troyat en se consacrant à l’écriture. Lors de la Révolution russe, il fuit avec sa famille et arrive en 1920 ( il a alors 9 ans) à Paris. Élevé par une gouvernante suisse, Henri Troyat, dès son plus jeune âge, parlait indifféremment le français ou le russe. Il fait toutes ses études en France, au Lycée Pasteur, à Neuilly. Après des études de droit, il signe son premier roman en 1935, Faux jour, qui obtient le Prix du Roman populiste.
Il publie ensuite : Le Vivier, Grandeur nature, La clef de voûte. En 1938, le Prix Max Barthou, décerné par l’Académie française, couronna l’ensemble de son œuvre. Cette même année, son nouveau roman : L’Araignée, reçut le Prix Goncourt.

Mais déjà, Henri Troyat songeait à une œuvre plus importante. A peine démobilisé, après la guerre, en 1940, il se mit à écrire une vaste épopée, inspirée par les souvenirs de ses parents et de ses proches, sur la Russie: Tant que la terre durera, Le Sac et la Cendre, Étrangers sur la Terre. Ces trois gros volumes, auxquels l’auteur travaille pendant près de dix ans, racontent l’histoire d’une famille russe, prise au début du siècle et suivie pas à pas, dans ses espoirs et dans ses déceptions, à travers la guerre de 1914, la Révolution et l’exil.

Très rapidement, il alterne biographies et fictions.

Pour faire pendant à « Tant que la terre durera » , une suite romanesque russe, Henri Troyat publie, de 1953 à 1958, une suite romanesque française, en cinq volumes, intitulée: Les Semailles et les Moissons, Amélie, La Grive, Tendre et violente Élisabeth, La Rencontre. Dans ce cycle, c’est le destin d’une modeste famille française qu’il évoque, d’une génération à l’autre depuis la guerre de 1914 jusqu’à l’Occupation de 1944.

En 1960, Henri Troyat entreprend à nouveau une grandes entreprise romanesque inspirée par son pays d’origine : La Lumière des Justes, en cinq volumes (Les Compagnons du Coquelicot, La Barynia, La Gloire des Vaincus, Les Dames de Sibérie et Sophie ou la fin des combats) .

A partir de 1965, il analyse dans une autre suite romanesque française en trois volumes (Les Eygletière, La faim des Lionceaux, la Malandre) la saga d’une famille bourgeoise .
Il a également publié des romans tels que : Le mort saisit le Vif, La tête sur les épaules, La Neige en deuil, Une extrême amitié ; des récits de voyage (La case de l’Oncle Sam, De gratte-ciel en Cocotier) ; des pièces de théâtre (Les Vivants, Le Vivier, Sébastien) ; et aussi des études biographiques sur les grandes figures de la littérature russe (Pouchkine, Dostoïevsky, Lermontov, Tolstoï).

Il a été élu à l’Académie française en 1959.

EN SAVOIR +

Henri Troyat

Écrivain français, Lev Tarassov est né le 1er novembre 1911 à Moscou et prendra le nom d’Henri Troyat en se consacrant à l’écriture. Lors de la Révolution russe, il fuit avec sa famille et arrive en 1920 ( il a alors 9 ans) à Paris. Élevé par une gouvernante suisse, Henri Troyat, dès son plus jeune âge, parlait indifféremment le français ou le russe. Il fait toutes ses études en France, au Lycée Pasteur, à Neuilly. Après des études de droit, il signe son premier roman en 1935, Faux jour, qui obtient le Prix du Roman populiste.
Il publie ensuite : Le Vivier, Grandeur nature, La clef de voûte. En 1938, le Prix Max Barthou, décerné par l’Académie française, couronna l’ensemble de son œuvre. Cette même année, son nouveau roman : L’Araignée, reçut le Prix Goncourt.

Mais déjà, Henri Troyat songeait à une œuvre plus importante. A peine démobilisé, après la guerre, en 1940, il se mit à écrire une vaste épopée, inspirée par les souvenirs de ses parents et de ses proches, sur la Russie: Tant que la terre durera, Le Sac et la Cendre, Étrangers sur la Terre. Ces trois gros volumes, auxquels l’auteur travaille pendant près de dix ans, racontent l’histoire d’une famille russe, prise au début du siècle et suivie pas à pas, dans ses espoirs et dans ses déceptions, à travers la guerre de 1914, la Révolution et l’exil.

Très rapidement, il alterne biographies et fictions.

Pour faire pendant à « Tant que la terre durera » , une suite romanesque russe, Henri Troyat publie, de 1953 à 1958, une suite romanesque française, en cinq volumes, intitulée: Les Semailles et les Moissons, Amélie, La Grive, Tendre et violente Élisabeth, La Rencontre. Dans ce cycle, c’est le destin d’une modeste famille française qu’il évoque, d’une génération à l’autre depuis la guerre de 1914 jusqu’à l’Occupation de 1944.

En 1960, Henri Troyat entreprend à nouveau une grandes entreprise romanesque inspirée par son pays d’origine : La Lumière des Justes, en cinq volumes (Les Compagnons du Coquelicot, La Barynia, La Gloire des Vaincus, Les Dames de Sibérie et Sophie ou la fin des combats) .

A partir de 1965, il analyse dans une autre suite romanesque française en trois volumes (Les Eygletière, La faim des Lionceaux, la Malandre) la saga d’une famille bourgeoise .
Il a également publié des romans tels que : Le mort saisit le Vif, La tête sur les épaules, La Neige en deuil, Une extrême amitié ; des récits de voyage (La case de l’Oncle Sam, De gratte-ciel en Cocotier) ; des pièces de théâtre (Les Vivants, Le Vivier, Sébastien) ; et aussi des études biographiques sur les grandes figures de la littérature russe (Pouchkine, Dostoïevsky, Lermontov, Tolstoï).

Il a été élu à l’Académie française en 1959.

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Henri Troyat
Jean d'Ormesson
"Je n'écris pas pour passer le temps ni pour donner des leçons. Je n'écris pas pour faire le malin ni pour ouvrir, comme ils disent, des voies nouvelles à la littérature. Pouah ! Je n'écris pas pour faire joli ni pour défendre quoi que ce soit. J'écris pour y voir un peu plus clair et pour ne pas mourir de honte sous les sables de l'oubli." "Qu’ai-je donc fait"

Jean d’Ormesson

Né à Paris, le 16 juin 1925, d’une famille de conseillers d’État, de contrôleurs généraux des finances, d’ambassadeurs de France et de parlementaires, parmi lesquels un chancelier de France et un député à la Convention nationale.

Ancien élève de l’École Normale Supérieure. Agrégé de philosophie.

Études, voyages, amours. Essais et erreurs. Travaux et postes divers. Académies et distinctions.

Grand prix du roman de l’Académie française pour La Gloire de l‘Empire, 1971.

Directeur général du Figaro (1974-1977).

Secrétaire général, puis Président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO.

Élu à l‘Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil de Jules Romains (12e fauteuil).

Mort le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine.

EN SAVOIR +

Denis Tillinac

Denis Tillinac

Denis Tillinac est né en 1947 à Paris. Écrivain, journaliste, il a dirigé la maison d’édition La Table Ronde de 1992 à 2007. Il est le plus parisien des provinciaux et le plus provincial des parisiens. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, il a travaillé comme journaliste à La Montagne, en Corrèze, et à La Dépêche du Midi, dans les années 70 ; il en a tiré un journal : Spleen en Corrèze, paru en 1979, où l’on voit notamment Jacques Chirac sillonner ses terres électorales. Il est un grand ami de Jacques Chirac – il a notamment été représentant personnel du Président de la République française au Conseil permanent de la francophonie de 1995 à 1998. Il fait partie des chiraquiens historiques qui soutiennent Nicolas Sarkozy.

Depuis 1980, il a publié une vingtaine de livres (romans, récits, essais), dans lesquels l’on reconnaît sa plume vive et impertinente, sensible et tendre quand il le faut, qui lui vaut une belle réputation littéraire et l’a doté de quelques prix.

Son œuvre la plus marquante est peut-être Maisons de famille, paru en 1987, et récompensé par le prix Kleber-Haedens.

Denis Tillinac

Denis Tillinac est né en 1947 à Paris. Écrivain, journaliste, il a dirigé la maison d’édition La Table Ronde de 1992 à 2007. Il est le plus parisien des provinciaux et le plus provincial des parisiens. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, il a travaillé comme journaliste à La Montagne, en Corrèze, et à La Dépêche du Midi, dans les années 70 ; il en a tiré un journal : Spleen en Corrèze, paru en 1979, où l’on voit notamment Jacques Chirac sillonner ses terres électorales. Il est un grand ami de Jacques Chirac – il a notamment été représentant personnel du Président de la République française au Conseil permanent de la francophonie de 1995 à 1998. Il fait partie des chiraquiens historiques qui soutiennent Nicolas Sarkozy.

Depuis 1980, il a publié une vingtaine de livres (romans, récits, essais), dans lesquels l’on reconnaît sa plume vive et impertinente, sensible et tendre quand il le faut, qui lui vaut une belle réputation littéraire et l’a doté de quelques prix.

Son œuvre la plus marquante est peut-être Maisons de famille, paru en 1987, et récompensé par le prix Kleber-Haedens.

Denis Tillinac
Alain Bentolila

Alain Bentolila

Le linguiste et humaniste Alain Bentolila* a fait une brillante intervention le 11 mai 2011 dans le cadre de l’Université Populaire du Mouvement Démocrate sur le thème « Démocratie et langue commune ». Il nous démontre que tout part de la langue, du langage, de la manière dont il se construit lors de la petite enfance, quand les mots prennent forme et que l’enfant relie le sens aux sons, puis aux signes écrits.

La langue est ce qui construit notre pensée, notre conscience, notre rapport à l’autre. Celui qui ne la maîtrise pas, en tout cas pas suffisamment, se met en position d’exclusion sociale. C’est le principal problème des ghettos urbains, qui développent un langage simplifié, insuffisant pour exprimer une pensée complexe et même pour pouvoir expliquer ses actes, décrire un argumentaire. D’où la violence des banlieues. L’origine de cette violence provient souvent d’une incapacité à s’exprimer par les mots. Je ne puis m’empêcher de penser à Jacqueline de Romilly : « Apprendre à penser, à réfléchir, à être précis, à peser les termes de son discours, à échanger les concepts, à écouter l’autre, c’est être capable de dialoguer, c’est le seul moyen d’endiguer la violence effrayante qui monte autour de nous. La parole est le rempart contre la bestialité. Quand on ne sait pas, quand on ne peut pas s’exprimer, quand on ne manie que de vagues approximations, comme beaucoup de jeunes de nos jours, quand la parole n’est pas suffisante pour être entendue, pas assez élaborée parce que la pensée est confuse et embrouillée, il ne reste que les poings, les coups, la violence fruste, stupide, aveugle.” (Le Point, 25 janvier 2007.)

La formation du langage et l’apprentissage de la lecture, se font dans la petite enfance, étape primordiale à la construction d’un enfant. Tout se joue là. L’apprentissage d’une deuxième langue nécessite d’abord la maîtrise d’une première langue. Il ne suffit pas de déchiffrer des mots, des syllabes (être un « syllabant »), il faut appréhender le sens des mots pour devenir un « comprenant ». A l’entrée en maternelle, un enfant maîtrise normalement environ 2000 mots, mais un enfant issu de milieu défavorisé dont on s’est peu occupé, avec qui on a peu parlé, ne maîtrise que 600 mots et aura dès l’entrée à l’école un référentiel trois fois moindre pour relier du sens aux sons, pour comprendre et relier les mots.

Beaucoup de problèmes de notre temps proviennent d’une incapacité à maîtriser la langue : éducation, violence, banlieues, et même la démocratie, la citoyenneté, la compréhension du discours politique.

J’ajouterai une autre cause majeure à la dégradation du niveau d’éducation des élèves, notamment de la grammaire et de l’orthographe : l’omniprésence de la télévision (plus de trois heures par jour en moyenne dans les foyers français), qui prend le temps disponible au détriment de la lecture et qui incite à une attitude passive, contrairement à la lecture, qui fait appel à l’imaginaire, au questionnement, à une zone différente du cerveau (signes écrits vs image visuelle).
Nous perdons aussi progressivement le sens des mots. C’est particulièrement vrai en politique, où il est facile d’employer des mots-valises, sans en préciser le contenu (« réformes », « valeur travail ») ou des mots qui ne veulent plus rien dire (« formidable », qui étymologiquement signifie « qui fait peur » !) ou qui décorent le discours officiel, l’humanisent (« démocratie », « républicain », « humaniste »).

Albert Camus disait : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». Les nommer précisément, justement, exactement, n’ajouterait pas au malheur du monde. Les nommer en plus joliment, avec élégance, ce serait ajouter au bonheur du monde et pour le grand bien de tous !

Ainsi la langue nourrit, structure la pensée et c’est à partir d’une pensée claire et structurée que s’énoncent une parole et un écrit justes et compréhensibles pour autrui.

Déjà au XVIIème siècle, Boileau exprimait dans « L’Art poétique » :

« Il est certains esprits dont les sombres pensées
Sont, d’un nuage épais, toujours embarrassées ;
Le jour de la raison ne le saurait percer.
Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément. »

Regain de Jean Giono

Jean Giono

Publié en 1930, Regain est le dernier roman de la trilogie intitulée Pan – les deux autres étant Colline et Un de Baumugnes. Comme les deux précédents, c’est un joli conte, qui vaut par sa vivacité, sa poésie un peu naïve et sa fraîcheur. Le thème en est la résurrection d’un village.

Le moins qu’on puisse dire est qu’on ne languit pas en lisant cette histoire. Ce livre a exactement la joyeuse et savoureuse vigueur d’un verre de vin !

Dans Aubignane ne restent plus que trois malheureux habitants : Panturle, Gaubert le forgeron et Mamèche, une vieille Piémontaise sèche et noire qui y a perdu, aussitôt installée, son mari et son enfant. Les champs, réputés trop arides, sont laissés à l’abandon et le village semblerait tout à fait mort si, de temps à autre, le vieux forgeron ne tapait, à coups clairs et réguliers, sur son enclume. Non pas pour travailler mais pour se dégourdir. Hélas voilà qu’un automne, appelé par son fils, il s’en va lui aussi.

Passe un morne hiver. Mamèche dit à Panturle qu’il lui faudrait une femme, qu’alors le village pourrait renaître. Il acquiesce, mais où la trouver ? C’est un sauvage, cet homme. Jusqu’à ce qu’elle meure, il s’est contenté de la compagnie de sa mère. Depuis, il se parle à lui-même. Et si je t’en ramène une, demande Mamèche, tu la prends ? Oui, répond-il. S’achève l’hiver. Contaminée, peut-être, par son unique voisin, Mamèche s’est mise, de son côté, à parler seule. Panturle la surprend plusieurs fois qui marmonne : « Il faut que ça vienne de toi d’abord si on veut que ça tienne » ou d’autres phrases de ce genre. Puis, sans crier gare, elle disparaît. Il se trouve que c’est juste au moment où le rémouleur Gédémus et Arsule sa compagne partaient en tournée. Ils devaient commencer par traverser un immense plateau, nu et venteux. Voyant, de loin en loin, une forme noire sauter entre les herbes, ils prennent peur et changent de chemin. Ils se fourvoient ainsi à Aubignane. Or le grand Panturle, tout secoué par le printemps, pensait aux femmes. Or Arsule était beaucoup plus jeune que le rémouleur, qui ne s’en servait guère que pour tirer sa bricole. Arsule quitte le rémouleur pour Panturle. Très vite, la présence de cette femme transforme ce dernier. Il cesse d’être un sauvage. Il arrange sa maison. Il se met à la culture. Dès la première année, il produit le plus beau blé de la région.

EN SAVOIR +

Jean Giono

Publié en 1930, Regain est le dernier roman de la trilogie intitulée Pan – les deux autres étant Colline et Un de Baumugnes. Comme les deux précédents, c’est un joli conte, qui vaut par sa vivacité, sa poésie un peu naïve et sa fraîcheur. Le thème en est la résurrection d’un village.

Le moins qu’on puisse dire est qu’on ne languit pas en lisant cette histoire. Ce livre a exactement la joyeuse et savoureuse vigueur d’un verre de vin !

Dans Aubignane ne restent plus que trois malheureux habitants : Panturle, Gaubert le forgeron et Mamèche, une vieille Piémontaise sèche et noire qui y a perdu, aussitôt installée, son mari et son enfant. Les champs, réputés trop arides, sont laissés à l’abandon et le village semblerait tout à fait mort si, de temps à autre, le vieux forgeron ne tapait, à coups clairs et réguliers, sur son enclume. Non pas pour travailler mais pour se dégourdir. Hélas voilà qu’un automne, appelé par son fils, il s’en va lui aussi.

Passe un morne hiver. Mamèche dit à Panturle qu’il lui faudrait une femme, qu’alors le village pourrait renaître. Il acquiesce, mais où la trouver ? C’est un sauvage, cet homme. Jusqu’à ce qu’elle meure, il s’est contenté de la compagnie de sa mère. Depuis, il se parle à lui-même. Et si je t’en ramène une, demande Mamèche, tu la prends ? Oui, répond-il. S’achève l’hiver. Contaminée, peut-être, par son unique voisin, Mamèche s’est mise, de son côté, à parler seule. Panturle la surprend plusieurs fois qui marmonne : « Il faut que ça vienne de toi d’abord si on veut que ça tienne » ou d’autres phrases de ce genre. Puis, sans crier gare, elle disparaît. Il se trouve que c’est juste au moment où le rémouleur Gédémus et Arsule sa compagne partaient en tournée. Ils devaient commencer par traverser un immense plateau, nu et venteux. Voyant, de loin en loin, une forme noire sauter entre les herbes, ils prennent peur et changent de chemin. Ils se fourvoient ainsi à Aubignane. Or le grand Panturle, tout secoué par le printemps, pensait aux femmes. Or Arsule était beaucoup plus jeune que le rémouleur, qui ne s’en servait guère que pour tirer sa bricole. Arsule quitte le rémouleur pour Panturle. Très vite, la présence de cette femme transforme ce dernier. Il cesse d’être un sauvage. Il arrange sa maison. Il se met à la culture. Dès la première année, il produit le plus beau blé de la région.

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Regain de Jean Giono
Luciano Pavarotti

Luciano Pavarotti

Luciano Pavarotti est un ténor italien, né à Modène le 12 octobre 1935 et mort dans la même ville le 6 septembre 2007.

Fils de Fernando Pavarotti, un boulanger chanteur, et d’Adele Venturini, employée d’une fabrique de cigares, Luciano Pavarotti a une sœur, Gabriella. Il laisse quatre enfants : de sa première femme, Adua Veroni, il a trois filles (nées en 1962, 1964 et 1976) ; de sa deuxième épouse Nicoletta Mantovani, première assistante et secrétaire qu’il épouse fin 2002, une fille naît, le 14 janvier 2003, Alice.

Ces dernières années, le chanteur avait dû compter avec une santé devenue plus fragile.

Déjà opéré d’une tumeur en juillet 2006, hospitalisé à nouveau le 9 août 2007, il décède dans la nuit du 5 au 6 septembre d’un cancer du pancréas dans sa villa de Modène où il a voulu revenir.

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Hélène Grimaud

Hélène Grimaud

Hélène Grimaud, née à Aix-en-Provence le 7 novembre 1969, est une pianiste française. Elle découvre la musique et le piano à l’âge de 7 ans, avec les heures d’initiation à la musique de Marie-Françoise Tarit. Celle-ci convainc ses parents de la confier à Jacqueline Courtin qui la prépare au Conservatoire d’Aix-en-Provence. À 11 ans, elle est présentée à Pierre Barbizet qui la prend comme élève et avec lequel elle poursuit ses études musicales au conservatoire de Marseille. Pierre Barbizet restera sa référence, son Maître.
À treize ans, elle est reçue première à l’unanimité au Conservatoire de Paris. À quatorze ans, elle donne son premier concert à Aix-en-provence avec le Deuxième concerto de Chopin.

À quinze ans, elle obtient le premier prix de piano. La même année, elle enregistre la Sonate n° 2 et les Etudes-tableaux de Rachmaninov qui lui valent le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles-Cros. Elle poursuit durant deux années des études de troisième cycle.

En 1987, Hélène Grimaud participe au Midem de Cannes, au festival de piano de La Roque-d’Anthéron, où elle est remarquée par Jorge Bolet. Celui-ci confiera à Alain Lompech, qui en rend compte dans Le Monde : « Hélène Grimaud ? Je n’ai pas rencontré un talent aussi extraordinaire depuis longtemps ». Suivent ses rencontres avec Jacques Thelen, qui devient son agent, René Martin directeur du Festival de La Roque-d’Anthéron et Pierre Vozlinsky directeur artistique de l’Orchestre de Paris, puis son audition par Daniel Barenboim, Chef de l’Orchestre de Paris, à l’invitation duquel elle donnera des concerts, tout en bénéficiant de ses conseils.

Hélène Grimaud interprète son premier récital en soliste à Tokyo, puis à Paris. En 1990, ce sera Cleveland. Après quoi, elle entreprend une longue tournée aux États-Unis, de Washington à la Floride, en passant notamment par Los Angeles, San Francisco, Seattle, Baltimore, New York où elle donne un premier récital au Metropolitan.

À 21 ans, elle s’établit à Tallahassee. Elle y fait la rencontre d’une louve et se passionne alors pour ces animaux ; elle étudie leurs mœurs et leur comportement et décide de créer une fondation et un parc consacrés à leur étude et à leur réhabilitation. Elle obtient un diplôme d’éthologie, indispensable pour ouvrir un tel centre. Au printemps 1997, elle réalise la création du Wolf Conservation Center à South Salem, dans l’Etat de New York : une organisation privée, à but non lucratif, visant à étudier et promouvoir la sauvegarde du loup. Hélène Grimaud est aujourd’hui correspondante de plusieurs organisations scientifiques et œuvre pour la réintroduction du loup dans son milieu naturel.

EN SAVOIR +

Hélène Grimaud

Hélène Grimaud, née à Aix-en-Provence le 7 novembre 1969, est une pianiste française. Elle découvre la musique et le piano à l’âge de 7 ans, avec les heures d’initiation à la musique de Marie-Françoise Tarit. Celle-ci convainc ses parents de la confier à Jacqueline Courtin qui la prépare au Conservatoire d’Aix-en-Provence. À 11 ans, elle est présentée à Pierre Barbizet qui la prend comme élève et avec lequel elle poursuit ses études musicales au conservatoire de Marseille. Pierre Barbizet restera sa référence, son Maître.
À treize ans, elle est reçue première à l’unanimité au Conservatoire de Paris. À quatorze ans, elle donne son premier concert à Aix-en-provence avec le Deuxième concerto de Chopin.

À quinze ans, elle obtient le premier prix de piano. La même année, elle enregistre la Sonate n° 2 et les Etudes-tableaux de Rachmaninov qui lui valent le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles-Cros. Elle poursuit durant deux années des études de troisième cycle.

En 1987, Hélène Grimaud participe au Midem de Cannes, au festival de piano de La Roque-d’Anthéron, où elle est remarquée par Jorge Bolet. Celui-ci confiera à Alain Lompech, qui en rend compte dans Le Monde : « Hélène Grimaud ? Je n’ai pas rencontré un talent aussi extraordinaire depuis longtemps ». Suivent ses rencontres avec Jacques Thelen, qui devient son agent, René Martin directeur du Festival de La Roque-d’Anthéron et Pierre Vozlinsky directeur artistique de l’Orchestre de Paris, puis son audition par Daniel Barenboim, Chef de l’Orchestre de Paris, à l’invitation duquel elle donnera des concerts, tout en bénéficiant de ses conseils.

Hélène Grimaud interprète son premier récital en soliste à Tokyo, puis à Paris. En 1990, ce sera Cleveland. Après quoi, elle entreprend une longue tournée aux États-Unis, de Washington à la Floride, en passant notamment par Los Angeles, San Francisco, Seattle, Baltimore, New York où elle donne un premier récital au Metropolitan.

À 21 ans, elle s’établit à Tallahassee. Elle y fait la rencontre d’une louve et se passionne alors pour ces animaux ; elle étudie leurs mœurs et leur comportement et décide de créer une fondation et un parc consacrés à leur étude et à leur réhabilitation. Elle obtient un diplôme d’éthologie, indispensable pour ouvrir un tel centre. Au printemps 1997, elle réalise la création du Wolf Conservation Center à South Salem, dans l’Etat de New York : une organisation privée, à but non lucratif, visant à étudier et promouvoir la sauvegarde du loup. Hélène Grimaud est aujourd’hui correspondante de plusieurs organisations scientifiques et œuvre pour la réintroduction du loup dans son milieu naturel.

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Hélène Grimaud
Charles Aznavour

Charles Aznavour

Charles Aznavour naît le 22 mai 1924, rue Monsieur-le-Prince à Paris, dans une famille d’artistes. Son père, Micha Aznavourian, arménien né à Akhaltsikhé, en Géorgie, où Charles donne un concert en 2012, est le fils d’un cuisinier du gouverneur d’Arménie. Sa mère, Knar Baghdassarian, est issue d’une famille de commerçants arméniens de Turquie.
Il voit le jour par hasard en France, alors que ses parents séjournent à Paris dans l’attente d’un visa pour les Etats-Unis. Micha, ancien baryton, ouvre un petit restaurant arménien à Paris rue de la Huchette, où il chante pour les exilés d’Europe centrale. Avec sa femme comédienne, ils élèvent leurs deux enfants, Charles et sa sœur aînée Aïda, dans une atmosphère de musique et de théâtre et au milieu des nombreux artistes qui fréquentent leur restaurant. À neuf ans le jeune Charles prend Aznavour pour nom de scène et commence une carrière de chanteur et de comédien.

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Le Docteur Jivago

Le Docteur Jivago

Le Docteur Jivago (Doctor Zhivago) est un mélodrame historique anglo-américain réalisé par David Lean, sorti en 1965. Il est l’adaptation du roman éponyme de Boris Pasternak. Le film commence dans les années 1950 près d’un barrage hydroélectrique ; le général Ievgrav Jivago recherche une jeune femme, qu’il pense être la fille de son demi-frère Youri Jivago et de Lara Antipova. En Russie en 1913 Youri, qui est médecin et poète, vient soigner la mère de Lara. Cette dernière est une jeune et belle femme, fiancée avec Pasha, révolutionnaire idéaliste, mais qui accepte d’échanger ses faveurs sexuelles pour le luxe de l’amant de sa mère, Komarovski, un homme influent qui soutient les libéraux, favorables à des réformes limitées du régime tsariste. Elle tente de le tuer avec un révolver en pleine réception. La Première Guerre mondiale éclate puis la guerre civile entre rouges et blancs. Sur le front Youri retrouve Lara, infirmière, et ils soignent ensemble les blessés. Après la fin du conflit Jivago retourne à Moscou auprès de son beau-père, sa femme et son fils Sacha pour trouver sa belle maison partagée avec des prolétaires souffrant de disette, du froid et du typhus. Ievgrav, qui est dans la police, le sauve d’une confrontation et organise le voyage vers l’Oural d’où Youri est originaire. Pendant le voyage en wagon à bestiaux il est confronté à la misère et la violence de la guerre civile, et Youri rencontre fortuitement Pasha devenu le général bolchevik Strelnikov (inspiré par Léon Trotsky). Celui-ci est toujours marié à Lara, mais il ne l’a pas vue depuis le début des conflits. Installé dans la dépendance de la belle datcha à Varykino, il cultive le jardin. Plus tard, il retrouve Lara qui vit avec sa fille à Iouriatine, la bourgade voisine. Ils deviennent amants. Dans une scène une allusion est faite à l’endoctrinement des enfants du nouveau régime vis-à-vis du tsarisme. Youri est capturé par les partisans et doit les accompagner pendant deux années. Nous assistons à une embuscade et une charge. Enfin il s’échappe dans une tempête de neige et vit avec Lara, sa famille étant partie pour Moscou. Komarovski réapparaît et apprend à Youri que Pasha a été exécuté et que le nouveau pouvoir les recherche, elle et Jivago. Lara, enceinte, accepte de s’enfuir mais Youri ne peut pas la suivre. Youri, épuisé par ces épreuves, meurt prématurément d’une crise cardiaque quelques années plus tard.

Le Docteur Jivago

Le Docteur Jivago (Doctor Zhivago) est un mélodrame historique anglo-américain réalisé par David Lean, sorti en 1965. Il est l’adaptation du roman éponyme de Boris Pasternak. Le film commence dans les années 1950 près d’un barrage hydroélectrique ; le général Ievgrav Jivago recherche une jeune femme, qu’il pense être la fille de son demi-frère Youri Jivago et de Lara Antipova. En Russie en 1913 Youri, qui est médecin et poète, vient soigner la mère de Lara. Cette dernière est une jeune et belle femme, fiancée avec Pasha, révolutionnaire idéaliste, mais qui accepte d’échanger ses faveurs sexuelles pour le luxe de l’amant de sa mère, Komarovski, un homme influent qui soutient les libéraux, favorables à des réformes limitées du régime tsariste. Elle tente de le tuer avec un révolver en pleine réception. La Première Guerre mondiale éclate puis la guerre civile entre rouges et blancs. Sur le front Youri retrouve Lara, infirmière, et ils soignent ensemble les blessés. Après la fin du conflit Jivago retourne à Moscou auprès de son beau-père, sa femme et son fils Sacha pour trouver sa belle maison partagée avec des prolétaires souffrant de disette, du froid et du typhus. Ievgrav, qui est dans la police, le sauve d’une confrontation et organise le voyage vers l’Oural d’où Youri est originaire. Pendant le voyage en wagon à bestiaux il est confronté à la misère et la violence de la guerre civile, et Youri rencontre fortuitement Pasha devenu le général bolchevik Strelnikov (inspiré par Léon Trotsky). Celui-ci est toujours marié à Lara, mais il ne l’a pas vue depuis le début des conflits. Installé dans la dépendance de la belle datcha à Varykino, il cultive le jardin. Plus tard, il retrouve Lara qui vit avec sa fille à Iouriatine, la bourgade voisine. Ils deviennent amants. Dans une scène une allusion est faite à l’endoctrinement des enfants du nouveau régime vis-à-vis du tsarisme. Youri est capturé par les partisans et doit les accompagner pendant deux années. Nous assistons à une embuscade et une charge. Enfin il s’échappe dans une tempête de neige et vit avec Lara, sa famille étant partie pour Moscou. Komarovski réapparaît et apprend à Youri que Pasha a été exécuté et que le nouveau pouvoir les recherche, elle et Jivago. Lara, enceinte, accepte de s’enfuir mais Youri ne peut pas la suivre. Youri, épuisé par ces épreuves, meurt prématurément d’une crise cardiaque quelques années plus tard.

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Clémence Vidal - Chœur d'adultes - Maitrise de Notre-Dame de Paris

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