Description
Paul Peret-Meyssan
« Tournant d’une bataille à Eisenberg »
Dès l’entrée des Russes à Jennersdorf, nous sentîmes que l’heure était venue de fuir et de tenter notre chance. Claude et moi, accompagnés de quatre ou cinq gars, profitâmes de la pagaille et de l’affolement de tous pour partir. Partir vers les montagnes, à un peu plus de cinq kilomètres de là, avions-nous décidé. Sans nous retourner ni nous poser des questions, en un instant nous déguerpissions.
N’est-il pas des points de non-retour qu’il faut savoir atteindre ?