Paul Peret-Meyssan savoure sa nouvelle vie de romancier
Sa carte de visite d’écrivain est décorée d’une gravure représentant un arbre et d’une citation latine qui signifie : « Les livres ont leur destin. » Paul Peret-Meyssan savoure sa nouvelle vie de romancier. Elle a débuté doucement en 2007, alors qu’il n’était pas encore à la retraite.
Sa première vie, il l’a passée durant trente années dans une société d’HLM à Bordeaux-Lac comme chargé de mission à la régularisation des comptes des anciens locataires. Natif de Caudéran, puis domicilié à Talence avant de s’installer à Mérignac, cet homme a perdu ses parents alors qu’il n’avait que 24 ans.
Retraité depuis deux ans, Paul Peret-Meyssan se consacre complètement à l’écriture en écrivant des romans plutôt à caractères historiques.
Depuis 2007, il a déjà signé plusieurs romans. Il a, entre autres, prêté sa plume à un octogénaire corrézien désireux de raconter les vingt premières années de sa vie, notamment durant la Seconde Guerre mondiale, « Tournant d’une bataille à Eisenberg ». Il a participé à différents salons littéraires : La Rochelle en 2010, Paris en 2011 et 2012.
« Mon inspiration vient de la vie quotidienne, raconte Paul Peret-Meyssan, « le mur de l’histoire sur lequel j’accroche des personnages ». Entre le travail de recherche et l’écriture, il s’écoule en général deux à trois ans. L’auteur écrit directement sur son ordinateur. « Je dois être seul, dit-il, et dans 90 % des cas j’écris sur fond de musique classique, des œuvres au piano, au violon, Chopin, Schubert, Liszt, Mendelssohn. »
« La liberté totale »
A la fin de chaque chapitre, il le lit à haute voix « J’écoute la musique des phrases ».
Actuellement, Paul Peret-Meyssan travaille à son prochain roman, où il compte laisser tout son cours à « la liberté totale de l’écrivain ». Il y sera question de fin d’un monde, de trois peuples qui s’affrontent au point d’arriver à une autodestruction finale. Les rares rescapés iront par bateau « vers un nouveau continent pour y fonder une nouvelle civilisation ».
« Finalement, ce sera un roman plus philosophique qu’historique », confie l’auteur. Tout commencera par la rencontre et le dialogue d’un vieillard et d’un enfant au sommet d’une montagne. Le premier y est tranquillement assis ; l’enfant de 7 ans s’est égaré par-là, à la recherche de son chien sur un sentier fleuri, image du bonheur.
Article du journal Sud-Ouest – Publié le 29/12/2012 – Michel Monteil – Journaliste au Sud-Ouest –